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Le sommeil, pilier de votre santé

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    Profil_programmation
  • 28 oct. 2024
  • 4 min de lecture

Dans une société régie par la productivité, où la croissance est le maître mot, le sommeil est souvent relégué au second plan, parfois même assimilé à une perte de temps. Mais en quoi le sommeil est-il si important ? Quelles peuvent être les conséquences d’un manque de sommeil, et en quoi cela peut-il être négatif pour votre état général et votre santé ? Voici les éléments de réponse que je vais essayer de vous exposer.

 

Nos sociétés occidentales, notre mode de vie, promeuvent souvent la productivité : faire plus, plus vite, mieux. Les réseaux pullulent d’influenceurs qui nous montrent à quel point leurs journées sont remplies, chronométrées, millimétrées, comme un héritage du stakhanovisme. Face à cela, il est facile de se sentir dévalorisé, déprécié, dévalué. Tous les efforts, qu’ils soient physiques ou intellectuels, demandent des ressources. Bien que ces ressources puissent être améliorées par le travail, elles ne sont pas infinies, et si nous ne prenons pas le temps nécessaire pour recharger nos batteries, s’ensuivra une baisse de productivité, de motivation et d’adhésion à ce que l’on fait. Mettre en place un système de récupération efficace n’est pas une perte de temps, mais au contraire un investissement sur nous-mêmes, de manière à assurer une qualité de travail optimale. Le sommeil reste le moyen le plus simple et le plus efficace d’assurer cette récupération. À l’heure où de nombreux entrepreneurs mettent en avant leur capacité de travail effrénée en ne dormant que 4 à 5 heures par nuit, ce mode de vie est-il vraiment sain ? Convient-il au plus grand nombre ? Et surtout, est-ce le meilleur moyen de maintenir une productivité qualitative ?

 

Les recommandations concernant le sommeil sont de 6 à 9 heures par nuit. Lorsque vous dormez, votre métabolisme ralentit, comme une « mise en veille », et votre corps peut alors se concentrer sur l’essentiel : mettre en place les systèmes de récupération et de régénération de vos différents systèmes afin de pouvoir maintenir un état de fonctionnement correct. Schématiquement, le sommeil correspond à une succession de 3 à 6 cycles, de 60 à 120 minutes chacun. Un cycle est lui-même constitué d’une alternance de sommeil lent et de sommeil paradoxal, correspondant chacun à une activité cérébrale différente.

  • Le sommeil lent : Il est caractérisé par des ondes lentes et comporte plusieurs stades : une phase de transition de quelques minutes, séparant la veille du sommeil, une phase de sommeil léger, et enfin une phase de sommeil plus profond qui dure plusieurs dizaines de minutes. Pendant cette période, la consommation en oxygène est réduite, le métabolisme cérébral ralentit ainsi que le tonus musculaire (mais il reste partiellement présent, ce qui peut expliquer les épisodes de somnambulisme).

  • Le sommeil paradoxal : Il correspond à une période durant laquelle l’activité cérébrale est proche de la phase d’éveil. À l’inverse, le tonus musculaire est totalement aboli durant cette phase, en dehors de quelques mouvements des extrémités. Parallèlement, la pression artérielle et le rythme respiratoire connaissent des fluctuations. Le sommeil paradoxal est la phase la plus propice aux rêves, notamment les plus intenses dont on peut se souvenir une fois réveillé.

 

Un manque de sommeil (moins de 6 heures par nuit) augmenterait l’appétit en modulant les hormones qui le régulent. L’augmentation des apports, combinée à la fatigue, peut entraîner une baisse des dépenses durant la journée, augmentant ainsi le risque de prise de poids. D’ailleurs, plusieurs données montrent une corrélation entre la durée de sommeil moyenne d’une population et son indice de masse corporelle (IMC).


Parallèlement, la diminution de la durée de sommeil perturbe le rythme circadien, qui régule la synthèse de certaines hormones comme le cortisol ou l’hormone de croissance. Ce phénomène favoriserait l’intolérance au glucose, pouvant même aller jusqu’à l’apparition d’un diabète de type 2. Des études ont également établi un lien entre les troubles du sommeil et l’altération des capacités cognitives, lié à la capacité à évacuer les toxines du tissu cérébral. Une meilleure compréhension des mécanismes impliqués est aujourd’hui néanmoins nécessaire. Les données épidémiologiques soulignent également un lien entre sommeil et dépression. La recherche observe un risque accru d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie, ou d’événements cardiovasculaires chez les personnes présentant une mauvaise qualité de sommeil. Il existerait également une relation entre le sommeil et l’immunité : le manque de sommeil augmenterait notre vulnérabilité aux infections. On observe d’ailleurs une plus grande proportion de cancers chez les travailleurs de nuit par rapport au reste de la population.

 

Pour toutes ces raisons, il est primordial d’avoir un sommeil qui soit réellement récupérateur (en qualité et en quantité d’heures de sommeil). Prenez le temps de faire des nuits complètes (6 à 9 heures), ou si vous le pouvez, introduisez de petites siestes dans votre journée. Les heures que vous passerez à vous reposer ne seront pas une perte de temps ; au contraire, elles permettent une meilleure récupération, vous rendant ainsi plus productif et efficace dans les tâches que vous avez à accomplir.

 

J’espère que cet article vous a permis de prendre conscience de l’importance, pour votre santé, d’avoir un sommeil récupérateur. Il a autant d’incidence sur votre état de forme que sur votre santé physiologique. N’oubliez pas que votre santé est votre plus grande richesse, prenez-en soin. Nous avons désormais, ce qui pour moi, constitue les 3 piliers d’une bonne santé : l’activité physique, l’alimentation et le sommeil. Nous nous intéresserons à d’autres facteurs qui peuvent influencer notre niveau de santé (stress, etc.).

 

Guillaume, fondateur de Profil Programmation

 
 
 

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